Le Népal s'apprête à abolir la monarchie et à proclamer la république

Publié le par AFP

Une Monarchie de moins, le risque d'une dictature (maoüste) de plus... Bien que l'abolition de la Monarchie fait l'unanimité des 3 principaux partis vainqueurs des législatives du 10 avril dernier, les ex-rebelles maoüstes, avec les 2/3 des députés (220 sur 601), réclament les deux principaux futurs postes de Président de la nouvelle République et de Chef du gouvernement...  Dans l'espoir que la future République fédérale ne vire pas à une République "populaire" (liberticide et capitaliste) et "monarchique"...

COMMENTAIRE DU JOURNALISTE ET DEFENSEUR DES DROITS DE L'HOMME MR ABDELWAHEB EL HENI.
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KATMANDOU (AFP) 

L'assemblée constituante du Népal, issue des élections du 10 avril remportées par les ex-rebelles maoïstes, s'apprêtait mercredi à abolir la seule monarchie hindouiste au monde et à proclamer la république.
 
L'ouverture de la session de l'assemblée, prévue à 11h00 locales (05h45 GMT) a été repoussée à 15h00 (09h45 GMT), alors que des rencontres entre les leaders politiques se poursuivaient à huis clos, selon des membres des services de sécurité.
 
La sécurité a été encore renforcée mercredi à Katmandou, après une série d'attentats à la bombe, dont le dernier, mardi, a fait deux blessés.
 
Des milliers de policiers ont été déployés autour du complexe où la Constituante doit abolir la monarchie qui gouverne ce petit pays pauvre de l'Himalaya depuis 240 ans, mettant ainsi un terme au règne du roi Gyanendra.
 
Mardi, deux personnes, dont un enfant, ont été blessées dans l'explosion d'un engin de fabrication artisanale dans un parc de Katmandou, a indiqué la police. Trois autres attentats s'étaient produits lundi soir sans faire de victimes, dont deux revendiqués par un groupe nationaliste hindou inconnu, le G.F.P. Ramdir Sena, et l'un devant le domicile d'une personnalité favorable à la république.
 
"Nous pensons que cet attentat a été commis par des éléments opposés à (l'instauration) d'une république afin d'instaurer un climat de panique", a indiqué un responsable de la police, Dipendra Chand, à propos de la dernière explosion.
 
Les maoïstes, qui ont mené une lutte armée pendant dix ans avant de signer un accord de paix en 2006, ont été les grands vainqueurs des législatives du 10 avril, en remportant plus du tiers des 601 sièges.
 
Les ex-rebelles s'étaient engagés à mettre l'abolition de la monarchie à l'ordre du jour de la première session de l'assemblée constituante.

Publié dans SANS FRONTIERES

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