DROIT DE REPONSE… à l’ambassade de Tunisie en France

Publié le par L' AGENT DE BEN ALI A PARIS

RAOUF NAJJAR L'AGENT DE LA POLICE DIPLOMATIQUE  DE BEN ALI A PARIS NOUS PREND POUR DES ABRUTITS.....
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La reconstitution servie par Jeune Afrique (n° 2452 du 7 au 12 janvier 2008) (*) des événements ayant conduit à la neutralisation d’éléments terroristes par les forces de sécurité tunisiennes, en décembre 2006 et janvier 2007, est incomplète et, sur plusieurs points, erronée. Les vérités suivantes méritent d’être portées à la connaissance de vos lecteurs :

- Les forces de l’ordre étaient bien au courant de l’entrée en Tunisie des terroristes, de leur identité et de leur appartenance salafiste-djihadiste. Les services de sécurité ont préféré les prendre en filature, et ce afin de cerner leurs desseins et d’identifier leurs complices éventuels. Et ce n’est que lorsque les forces de sécurité se sont assurées que les terroristes étaient au complet qu’elles sont intervenues pour les neutraliser. Les terroristes ont été entièrement mis hors d’état de nuire avant qu’ils ne commettent quelque acte terroriste que ce soit. À aucun moment de leur conspiration les éléments terroristes n’ont pu tromper la vigilance des services de sécurité, qui les suivaient toujours et de très près.

 

Contrairement à la « rumeur insistante » à laquelle fait référence l’auteur de l’article, les éléments terroristes dans la région de Hammam Chott n’ont pas été dénoncés par un boulanger. Comme tous les autres membres de la bande terroriste, ils étaient en fait suivis de près, dès le départ, par les forces de l’ordre.

 

- Le terroriste Lassaad Sassi n’a jamais appartenu à la Garde nationale ou à tout autre service du ministère de l’Intérieur tunisien ou de l’administration publique tunisienne. Il trempait dans les milieux de la criminalité en Italie avant d’être recruté par des formations terroristes opérant à l’étranger.

- Parmi les documents qui étaient effectivement en possession des terroristes figuraient des plans de position des sièges des chancelleries britannique et américaine à Tunis. Ces plans étaient puisés de «Google Earth » par les terroristes, qui entendaient attaquer ces ambassades le moment venu.

 

- Il est curieux que le journaliste ne semble pas mesurer la gravité de la conspiration, le niveau avancé de sa préparation et les intentions avérées des terroristes. Ainsi, à aucun moment l’auteur n’utilise le terme terroriste pour désigner les éléments impliqués dans cette conspiration, lui préférant des termes comme « maquisards », « combattants », « guérilleros », voire même « activistes ». Bien encore, la détention par des éléments du groupe de « six fusils mitrailleurs kalachnikovs, des chargeurs, quelques grenades et des talkies-walkies » ne mérite du journaliste que le qualificatif d’arsenal «rudimentaire ».

 

- L’auteur estime « très lourdes » les sentences prononcées à l’encontre des éléments impliqués dans cette entreprise terroriste qui a occasionné des morts et des blessés. Il qualifie de « bâclés » les débats qui ont eu lieu dans le cadre du procès, et ce en dépit du fait qu’ils se soient étalés sur cinq audiences et aient vu la participation d’une soixantaine d’avocats. L’instruction de l’affaire sur près d’une année ainsi que la procédure de jugement en elle-même ont été conduites dans le cadre d’une justice indépendante et sereine, garantissant tous les droits de la défense. L’affaire sera examinée de nouveau en appel puisqu’un recours a été interjeté par les accusés. En outre, la possibilité de recours en cassation est ouverte à toutes les parties.

 

Raouf Najjar

Ambassadeur de Tunisie en France

Publié dans ESPACE INFO

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